Au
Maghreb, la zone du nord de l'Afrique qui comprend les pays de
l'Algérie, du Maroc et de Tunis, la présence du français est
importante. Par exemple, si nous voyons un reportage photographique
de certain de ces pays nous voyons des écriteaux, de la publicité,
etc. en français, mais cela n'est pas seul une hérédité coloniale
ou une influence du tourisme européen. Le français est la deuxième
langue.
Dans
le langage oral la majorité de la population le parle, dans les
écoles l'arabe est appris presque parallèlement, une bureaucratie
presque bilingue se maintient, les librairies ont souvent plus de
livres en français que en arabe (les dernières nouveautés sur le
marché de la littérature française, de science, etc.), existe des
émettrices de radio et des chaînes de télévision seulement dans
français et les autres bilingues, même beaucoup d'annonces de
marques internationales arabes sont émis exclusivement en française,
sur des chaînes de télévision.
Dans
le langage écrit, le français est plus important, par exemple, les
nombreux journaux maghrébins, la nombreuse quantité de cartels
publicitaires ou le nombre élevé de thèses doctorales et de
travaux universitaires uniquement en français.
Cependant
la caractéristique du Maghreb est le trilinguisme, formé en premier
lieu, par l'arabe cultivé et pur, la langue de la religion et de
l'histoire, mais qui appartient plus au passé qu'au présent puisque
ce n'est pas une langue d'actuelle communication entre les personnes.
En deuxième lieu un dialecte de l'arabe, du dàrija,
c’est la langue plus usée oralement puisqu'il ne s'emploie pas par
écrit, et finalement le français, qui représente la culture
moderne, l'émigration, l'avenir, le développement et la
technologie. Une langue qui représente une porte ouverte en Europe
et en reste du monde.
Cette
situation n'est pas stable et ça fait que beaucoup de maghrébins
préfèrent écrire en français et non en arabe puisque ils croient
que le français est plus facile et ils commettent moins d'erreurs.
Dans
l'école, les enfants ont beaucoup de difficultés d'apprendre
l'arabe parce qu'ils doivent l'apprendre tout et il leur coûte
beaucoup surtout par les interférences du dialecte. L'apprentissage
du français a plus d'intérêt pour la jeunesse puisqu'il peut leur
servir dans le tourisme, l'émigration ou dans les études
supérieures universitaires.
De
nos jours cela a une difficile solution, puisque est difficile un
monolinguisme d'aucune des trois langues ni un bilinguisme de deux
d'elles.
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